La pédagogie de notre école est fondée sur les principes d’une éducation alternative. L’objectif étant d’acquérir les compétences du socle commun.
Sa spécificité réside dans la prise en compte de l’individualité de chaque enfant pour l’accompagner dans son développement.
I) Le contenu : Socle commun
Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire. Il rassemble l’ensemble des connaissances, compétences, valeurs et attitudes nécessaires pour réussir sa scolarité, sa vie d’individu et de futur citoyen.
Il se décline en 5 domaines ci-contre :
II) Les moyens pour y parvenir : Pédagogies alternatives
Les pédagogies alternatives ont pour objectif de rendre l’enfant acteur de ses apprentissages, afin qu’il construise ses savoirs à travers différents types de situations qui respectent ce que la science nous dit sur le développement de l’enfant pour permettre la personnalisation des savoirs :
- Besoin d’interaction avec l’autre (Freinet et pédagogie institutionnelles)
- Besoin de travailler de façon individualisée (Montessori et Freinet)
- Besoin de recevoir un savoir formel (l’enseignant)
Et ceci dans un cadre bienveillant et à l’écoute des besoins et des émotions de l’enfant.
- Montessori : En se basant sur le principe des périodes sensibles en observant l’enfant, L’enseignant va permettre un apprentissage sensoriel et ludique qui s’inscrit dans une progression avec un objectif clair pour l’enfant. Le matériel Montessori a été pensé afin de permettre l’autonomie avec le principe de l’autocorrection. L’enfant peut apprendre et progresser en se corrigeant seul. A l’issue de chaque atelier un test est demandé par l’enfant afin de valider le savoir. Cela permet ainsi de rendre l’enfant acteur de ses apprentissages et d’organiser son travail.
- Freinet : L’enfant par tâtonnement expérimental va faire des découvertes. Il cherche. Il émet des hypothèses. Ses réussites construisent des connaissances. C’est en souhaitant communiquer qu’il va chercher à écrire et à lire par le biais des textes libres, de la correspondance scolaire ou du journal. C’est en voulant résoudre un problème qu’il va chercher une méthode de résolution de problème. Ça donne du sens aux apprentissages. Les enfants aiment chercher. La recherche sollicite la curiosité et vient inscrire durablement les connaissances. Ce concept est la base de la pédagogie Freinet. Tous les apprentissages partent de la curiosité des enfants.
C’est une pédagogie collective pour chacun …
- Pédagogies institutionnelles : Son but est d’établir, de créer, et de faire respecter des règles de vie dans l’école, par des institutions appropriées – et ceci par la co-construction, la coopération et la responsabilisation des enfants face à leurs droits et leurs devoirs pour permettre le vivre ensemble.
Si l’enfant perçoit le lieu classe comme un endroit de repères, de sécurité, de vie, où l’on peut régler des questions, il va progressivement prendre en charge sa vie d’écolier. Il va garder ou retrouver le goût d’apprendre, à travers son engagement, ses initiatives…
Cette pédagogie permet également l’évaluation bienveillante avec les ceintures de compétences
- Les neurosciences éducatives : Nous permettent de comprendre le processus d’apprentissage d’un savoir dans le cerveau d’un enfant et donc de permettre l’optimisation de l’encrage des savoirs dans le long terme. Elles nous permettent également de mieux comprendre le rôle des émotions et du stress sur les apprentissages.
Enfin, savoir comment développer la motivation et la concentration.
- Et d’autres pratiques :
Nous avons aussi choisi l’apport des méthodes reconnues pour leur efficacité telles que la méthode de lecture Les Alphas reconnue par l’UNESCO pour l’apprentissage de la lecture au CP et nous nous inspirons fortement de la méthode de Singapour dont les élèves sont les meilleurs du monde en mathématiques.
Le numérique est également présent afin de permettre la recherche documentaire ou la rédaction de sujets.
Trilinguisme :
C’est dès le jeune âge que les enfants assimilent le mieux les langues. Les enfants pourront réaliser cet apprentissage dès la maternelle par un enseignement transversal du français, de l’anglais et de l’arabe. Notre but est qu’ils manient avec aisance le français, l’arabe et l’anglais.
L’oral a une très grande place (n’avons-nous pas appris à comprendre et parlé avant de lire et écrire ?). Nous utilisons donc l’immersion linguistique par le biais de balades quasi quotidienne afin de permettre à l’enfant de travailler le vocabulaire de son environnement proche mais aussi lors de l’éducation sportive (pour les actions et les verbes) et pour finir l’immersion linguistique est également proposé à la cantine (vocabulaire lié aux aliments et aux objets de la maison). Nous avons également développé la lecture par la méthode des alphas pour l’arabe mais aussi l’écriture et l’étude de la langue (grammaire, orthographe…) avec des manuels affichant une progression de la maternelle au cycle 3.
III) L’Evaluation
Le pédagogue Fernand Oury était judoka. Dans sa classe, les élèves progressaient en maths, en grammaire (…) en suivant des ceintures de couleurs, comme au judo. Tel élève était ‘ceinture verte’ de géométrie, tel autre ‘ceinture bleue’ en conjugaison.
Nous avons adopté ce principe à partir du cycle 2. Chaque enfant a un tableau des compétences personnel décliné en ceintures. Il pourra cocher une ceinture lorsqu’il aura réussi son premier test.
Les apprentissages sont différents de chaque élève, ils sont adaptés et définis en fonction des intérêts de chacun (plus d’exercices d’entrainement pour ceux qui en ont besoin et inversement moins de travail de répétition pour ceux qui ont maîtrisé facilement la notion).
Les tests sont proposés ou demandés quand l’enfant se sent prêt, lorsqu’il estime qu’il maîtrise la notion il peut ainsi passer son test de façon individualisée.
Ce dispositif est meilleur que le principe de la note car :
- L’élève prend le contrôle de sa progression, l’élève sait où il en est, il sait ce qu’il a appris et ce qui lui reste à apprendre
- Le dispositif est exigeant.
- Les échecs sont effacés par les réussites, l’enfant repasse autant de fois qu’il le souhaite une évaluation (à chaque fois différente mais traitant la même compétence) jusqu’à la réussir et passer à la ceinture suivante.
- Parce que chaque élève est évalué à son niveau qui correspond à sa ceinture (et non pas au niveau de la classe)
- Parce que l’élève s’approprie les critères de réussite
- Parce que cela tord le cou à la spirale de l’échec (les lacunes ne s’accumulent plus)
- Le dispositif est motivant pour l’enseignant
Le projet pédagogique dans son intégralité téléchargeable ici